Lectures et Méditations du DIMANCHE 02 AVRIL 2023

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   


--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

 LE MOIS DE  AVRIL 2023

Les dévotions d’avril sont adressées à l’Eucharistie, au Saint Esprit et à la Divine Miséricorde. L’Eucharistie symbolise le sacrifice de Jésus, qui se renouvelle à chaque messe, et le fait qu’il est descendu sur ceux qu’il aimait pour les protéger et les guider après sa mort. L’Eucharistie contient en elle-même tout l’amour de Jésus, sous toutes ses formes : crucifié, unitif, adoration, contemplatif, contemplatif, priant, enivrant. Réserver du temps et de l’attention à cette dévotion conduit à l’obtention de nombreuses grâces et à un sentiment de proximité de l’amour inestimable de Dieu. Jésus a dicté à Sainte Faustine Kowalska la “Coroncina alla Divina Misericordia“ en 1935, en promettant que ceux qui réciteraient cette prière auraient la certitude de mourir dans la paix et la grâce, et de mourir sereinement ceux qui l’écouteraient de leurs lèvres muettes. Cette dévotion garantit le pardon même aux pécheurs les plus endurcis et récidivistes, montrant l’immensité de la miséricorde de Jésus.

1. PRIERE DU MATIN

AU NOM DU PERE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT AMEN.


Seigneur ouvre mes lèvres , et ma bouche publiera
tes Louanges
Gloire  au Père ,au Fils et au Saint-Esprit ,
Au Dieu qui est , qui était et qui vient 
 pour des siècles des siècles AMEN

CHANT:Maman Marie



“Saint Augustin: Chanter, c’est prier deux fois”


2. PRIERE D’INTRODUCTION

    Seigneur Jésus bonjour, me voici devant toi, reçois moi. Merci pour la nuit passée en ta compagnie, merci Seigneur Jésus, viens habiter en moi. Je me prosterne devant toi en ce jour pour chanter ton Saint nom. Tu es grand, puissant, à toi la sagesse infinie. A toi la gloire, à toi les louanges, à toi les honneurs pour les siècles des siècles. Soit béni éternellement !

3. LECTURES DU JOUR




PROCESSION DES RAMEAUX

ENTRÉE MESSIANIQUE

"Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur" (Mt 21, 1-11)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

Jésus et ses disciples, approchant de Jérusalem,
arrivèrent en vue de Bethphagé,
sur les pentes du mont des Oliviers.
Alors Jésus envoya deux disciples
en leur disant :
« Allez au village qui est en face de vous ;
vous trouverez aussitôt une ânesse attachée
et son petit avec elle.
Détachez-les et amenez-les moi.
Et si l’on vous dit quelque chose,
vous répondrez :
‘Le Seigneur en a besoin’.
Et aussitôt on les laissera partir. »
Cela est arrivé pour que soit accomplie la parole prononcée par le prophète :
Dites à la fille de Sion :
Voici ton roi qui vient vers toi,
plein de douceur,
monté sur une ânesse et un petit âne,
le petit d’une bête de somme.

Les disciples partirent
et firent ce que Jésus leur avait ordonné.
Ils amenèrent l’ânesse et son petit,
disposèrent sur eux leurs manteaux,
et Jésus s’assit dessus.
Dans la foule, la plupart étendirent leurs manteaux sur le chemin ;
d’autres coupaient des branches aux arbres
et en jonchaient la route.
Les foules qui marchaient devant Jésus et celles qui suivaient
criaient :
« Hosanna au fils de David !
Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !
Hosanna au plus haut des cieux ! »
Comme Jésus entrait à Jérusalem,
toute la ville fut en proie à l’agitation,
et disait :
« Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient :
« C’est le prophète Jésus,
de Nazareth en Galilée. »

– Acclamons la Parole de Dieu.


MESSE DE LA PASSION


PREMIÈRE LECTURE

« Je n’ai pas caché ma face devant les outrages, je sais que je ne serai pas confondu » (Is 50, 4-7)

Lecture du livre du prophète Isaïe

Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples,
pour que je puisse, d’une parole,
soutenir celui qui est épuisé.
Chaque matin, il éveille,
il éveille mon oreille
pour qu’en disciple, j’écoute.
Le Seigneur mon Dieu m’a ouvert l’oreille,
et moi, je ne me suis pas révolté,
je ne me suis pas dérobé.
J’ai présenté mon dos à ceux qui me frappaient,
et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe.
Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.
Le Seigneur mon Dieu vient à mon secours ;
c’est pourquoi je ne suis pas atteint par les outrages,
c’est pourquoi j’ai rendu ma face dure comme pierre :
je sais que je ne serai pas confondu.

– Parole du Seigneur.

PSAUME

(Ps 21 (22), 8-9, 17-18a, 19-20, 22c-24a)

R/ Mon Dieu, mon Dieu,
pourquoi m’as-tu abandonné ? (Ps 21, 2a)

Tous ceux qui me voient me bafouent,
ils ricanent et hochent la tête :
« Il comptait sur le Seigneur : qu’il le délivre !
Qu’il le sauve, puisqu’il est son ami ! »

Oui, des chiens me cernent,
une bande de vauriens m’entoure.
Ils me percent les mains et les pieds ;
je peux compter tous mes os.

Ils partagent entre eux mes habits
et tirent au sort mon vêtement.
Mais toi, Seigneur, ne sois pas loin :
ô ma force, viens vite à mon aide !

Tu m’as répondu !
Et je proclame ton nom devant mes frères,
je te loue en pleine assemblée.
Vous qui le craignez, louez le Seigneur.


DEUXIÈME LECTURE

« Il s’est abaissé : c’est pourquoi Dieu l’a exalté » (Ph 2, 6-11)

Lecture de la lettre de saint Paul apôtre aux Philippiens

Le Christ Jésus,
ayant la condition de Dieu,
ne retint pas jalousement
le rang qui l’égalait à Dieu.

Mais il s’est anéanti,
prenant la condition de serviteur,
devenant semblable aux hommes.

Reconnu homme à son aspect,
il s’est abaissé,
devenant obéissant jusqu’à la mort,
et la mort de la croix.

C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom
qui est au-dessus de tout nom,

afin qu’au nom de Jésus
tout genou fléchisse
au ciel, sur terre et aux enfers,

et que toute langue proclame :
« Jésus Christ est Seigneur »
à la gloire de Dieu le Père.

                          – Parole du Seigneur.


ÉVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 26, 14 – 27, 66)

Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus.
Pour nous, le Christ est devenu obéissant,
jusqu’à la mort, et la mort de la croix.
C’est pourquoi Dieu l’a exalté :
il l’a doté du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Gloire et louange à toi, Seigneur Jésus. (cf. Ph 2, 8-9)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :
X = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


L. En ce temps-là,
l’un des Douze, nommé Judas Iscariote,
se rendit chez les grands prêtres
et leur dit :
D. « Que voulez-vous me donner,
si je vous le livre ? »

L. Ils lui remirent trente pièces d’argent.
Et depuis, Judas cherchait une occasion favorable
pour le livrer.
Le premier jour de la fête des pains sans levain,
les disciples s’approchèrent et dirent à Jésus :
D. « Où veux-tu que nous te fassions les préparatifs
pour manger la Pâque ? »
L. Il leur dit :
X. « Allez à la ville, chez un tel,
et dites-lui :
‘Le Maître te fait dire :
Mon temps est proche ;
c’est chez toi que je veux célébrer la Pâque
avec mes disciples.’ »
L. Les disciples firent ce que Jésus leur avait prescrit
et ils préparèrent la Pâque.

Le soir venu,
Jésus se trouvait à table avec les Douze.
Pendant le repas, il déclara :
X. « Amen, je vous le dis :
l’un de vous va me livrer. »
L. Profondément attristés,
ils se mirent à lui demander, chacun son tour :
D. « Serait-ce moi, Seigneur ? »
L. Prenant la parole, il dit :
X. « Celui qui s’est servi au plat en même temps que moi,
celui-là va me livrer.
Le Fils de l’homme s’en va,
comme il est écrit à son sujet ;
mais malheureux celui par qui le Fils de l’homme est livré !
Il vaudrait mieux pour lui qu’il ne soit pas né, cet homme-là ! »
L. Judas, celui qui le livrait,
prit la parole :
D. « Rabbi, serait-ce moi ? »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit ! »

L. Pendant le repas,
Jésus, ayant pris du pain
et prononcé la bénédiction,
le rompit et, le donnant aux disciples, il dit :
X. « Prenez, mangez :
ceci est mon corps. »
L. Puis, ayant pris une coupe et ayant rendu grâce,
il la leur donna, en disant :
X. « Buvez-en tous,
car ceci est mon sang,
le sang de l’Alliance,
versé pour la multitude
en rémission des péchés.
Je vous le dis :
désormais je ne boirai plus de ce fruit de la vigne,
jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous
dans le royaume de mon Père. »

L. Après avoir chanté les psaumes,
ils partirent pour le mont des Oliviers.
Alors Jésus leur dit :
X. « Cette nuit,
je serai pour vous tous une occasion de chute ;
car il est écrit :
Je frapperai le berger,
et les brebis du troupeau seront dispersées.
Mais, une fois ressuscité,
je vous précéderai en Galilée. »
L. Prenant la parole, Pierre lui dit :
D. « Si tous viennent à tomber à cause de toi,
moi, je ne tomberai jamais. »
L. Jésus lui répondit :
X. « Amen, je te le dis :
cette nuit même, avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
L. Pierre lui dit :
D. « Même si je dois mourir avec toi,
je ne te renierai pas. »
L. Et tous les disciples dirent de même.

Alors Jésus parvient avec eux
à un domaine appelé Gethsémani
et leur dit :
X. « Asseyez-vous ici,
pendant que je vais là-bas pour prier. »
L. Il emmena Pierre,
ainsi que Jacques et Jean, les deux fils de Zébédée,
et il commença à ressentir tristesse et angoisse.
Il leur dit alors :
X. « Mon âme est triste à en mourir.
Restez ici et veillez avec moi. »
L. Allant un peu plus loin,
il tomba face contre terre en priant,
et il disait :
X. « Mon Père,
s’il est possible,
que cette coupe passe loin de moi !
Cependant, non pas comme moi, je veux,
mais comme toi, tu veux. »
L. Puis il revient vers ses disciples
et les trouve endormis ;
il dit à Pierre :
X. « Ainsi, vous n’avez pas eu la force
de veiller seulement une heure avec moi ?
Veillez et priez,
pour ne pas entrer en tentation ;
l’esprit est ardent,
mais la chair est faible. »
L. De nouveau, il s’éloigna et pria, pour la deuxième fois ; il disait :
X. « Mon Père,
si cette coupe ne peut passer
sans que je la boive,
que ta volonté soit faite ! »
L. Revenu près des disciples,
de nouveau il les trouva endormis,
car leurs yeux étaient lourds de sommeil.
Les laissant, de nouveau il s’éloigna
et pria pour la troisième fois,
en répétant les mêmes paroles.
Alors il revient vers les disciples et leur dit :
X. « Désormais, vous pouvez dormir et vous reposer.
Voici qu’elle est proche, l’heure
où le Fils de l’homme est livré aux mains des pécheurs.
Levez-vous ! Allons !
Voici qu’il est proche, celui qui me livre. »

L. Jésus parlait encore,
lorsque Judas, l’un des Douze, arriva,
et avec lui une grande foule
armée d’épées et de bâtons,
envoyée par les grands prêtres et les anciens du peuple.
Celui qui le livrait leur avait donné un signe :
D. « Celui que j’embrasserai, c’est lui :
arrêtez-le. »
L. Aussitôt, s’approchant de Jésus, il lui dit :
D. « Salut, Rabbi ! »
L. Et il l’embrassa.
Jésus lui dit :
X. « Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le ! »
L. Alors ils s’approchèrent,
mirent la main sur Jésus et l’arrêtèrent.
L’un de ceux qui étaient avec Jésus,
portant la main à son épée,
la tira, frappa le serviteur du grand prêtre,
et lui trancha l’oreille.
Alors Jésus lui dit :
X. « Rentre ton épée,
car tous ceux qui prennent l’épée
périront par l’épée.
Crois-tu que je ne puisse pas faire appel à mon Père ?
Il mettrait aussitôt à ma disposition
plus de douze légions d’anges.
Mais alors, comment s’accompliraient les Écritures
selon lesquelles il faut qu’il en soit ainsi ? »
L. À ce moment-là, Jésus dit aux foules :
X. « Suis-je donc un bandit,
pour que vous soyez venus vous saisir de moi,
avec des épées et des bâtons ?
Chaque jour, dans le Temple, j’étais assis
en train d’enseigner,
et vous ne m’avez pas arrêté. »
L. Mais tout cela est arrivé
pour que s’accomplissent les écrits des prophètes.
Alors tous les disciples l’abandonnèrent
et s’enfuirent.

Ceux qui avaient arrêté Jésus
l’amenèrent devant Caïphe, le grand prêtre,
chez qui s’étaient réunis les scribes et les anciens.
Quant à Pierre, il le suivait à distance,
jusqu’au palais du grand prêtre ;
il entra dans la cour et s’assit avec les serviteurs
pour voir comment cela finirait.
Les grands prêtres et tout le Conseil suprême
cherchaient un faux témoignage contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Ils n’en trouvèrent pas ;
pourtant beaucoup de faux témoins s’étaient présentés.
Finalement il s’en présenta deux,
qui déclarèrent :
A. « Celui-là a dit :
‘Je peux détruire le Sanctuaire de Dieu
et, en trois jours, le rebâtir.’ »
L. Alors le grand prêtre se leva et lui dit :
A. « Tu ne réponds rien ?
Que dis-tu des témoignages qu’ils portent contre toi ? »
L. Mais Jésus gardait le silence.
Le grand prêtre lui dit :
A. « Je t’adjure, par le Dieu vivant,
de nous dire si c’est toi qui es le Christ,
le Fils de Dieu. »
L. Jésus lui répond :
X. « C’est toi-même qui l’as dit !
En tout cas, je vous le déclare :
désormais vous verrez le Fils de l’homme
siéger à la droite du Tout-Puissant
et venir sur les nuées du ciel. »
L. Alors le grand prêtre déchira ses vêtements, en disant :
A. « Il a blasphémé !
Pourquoi nous faut-il encore des témoins ?
Vous venez d’entendre le blasphème !
Quel est votre avis ? »
L. Ils répondirent :
F. « Il mérite la mort. »
L. Alors ils lui crachèrent au visage
et le giflèrent ;
d’autres le rouèrent de coups
en disant :
F. « Fais-nous le prophète, ô Christ !
Qui t’a frappé ? »

L. Cependant Pierre était assis
dehors dans la cour.
Une jeune servante s’approcha de lui et lui dit :
A. « Toi aussi, tu étais avec Jésus, le Galiléen ! »
L. Mais il le nia devant tout le monde et dit :
D. « Je ne sais pas de quoi tu parles. »
L. Une autre servante le vit sortir en direction du portail
et elle dit à ceux qui étaient là :
A. « Celui-ci était avec Jésus, le Nazaréen. »
L. De nouveau, Pierre le nia en faisant ce serment :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
L. Peu après, ceux qui se tenaient là
s’approchèrent et dirent à Pierre :
A. « Sûrement, toi aussi, tu es l’un d’entre eux !
D’ailleurs, ta façon de parler te trahit. »
L. Alors, il se mit à protester violemment et à jurer :
D. « Je ne connais pas cet homme. »
L. Et aussitôt un coq chanta.
Alors Pierre se souvint de la parole que Jésus lui avait dite :
« Avant que le coq chante,
tu m’auras renié trois fois. »
Il sortit et, dehors, pleura amèrement.

Le matin venu,
tous les grands prêtres et les anciens du peuple
tinrent conseil contre Jésus
pour le faire mettre à mort.
Après l’avoir ligoté,
ils l’emmenèrent et le livrèrent à Pilate, le gouverneur.

Alors, en voyant que Jésus était condamné,
Judas, qui l’avait livré, fut pris de remords ;
il rendit les trente pièces d’argent
aux grands prêtres et aux anciens.
Il leur dit :
D. « J’ai péché en livrant à la mort un innocent. »
L. Ils répliquèrent :
A. « Que nous importe ?
Cela te regarde ! »
L. Jetant alors les pièces d’argent dans le Temple,
il se retira et alla se pendre.
Les grands prêtres ramassèrent l’argent et dirent :
A. « Il n’est pas permis de le verser dans le trésor,
puisque c’est le prix du sang. »
L. Après avoir tenu conseil,
ils achetèrent avec cette somme le champ du potier
pour y enterrer les étrangers.
Voilà pourquoi ce champ est appelé jusqu’à ce jour
le Champ-du-Sang.
Alors fut accomplie la parole prononcée par le prophète Jérémie :
Ils ramassèrent les trente pièces d’argent,
le prix de celui qui fut mis à prix,
le prix fixé par les fils d’Israël,
et ils les donnèrent pour le champ du potier,
comme le Seigneur me l’avait ordonné.

L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X. « C’est toi-même qui le dis. »
L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
sinon à augmenter le tumulte,
prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
cela vous regarde ! »
L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
quant à Jésus, il le fit flageller,
et il le livra pour qu’il soit crucifié.
Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
et la posèrent sur sa tête ;
ils lui mirent un roseau dans la main droite
et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau,
lui remirent ses vêtements,
et l’emmenèrent pour le crucifier.

En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.

Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X. « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
Les autres disaient :
F. « Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

L. Il y avait là de nombreuses femmes qui observaient de loin.
Elles avaient suivi Jésus depuis la Galilée pour le servir.
Parmi elles se trouvaient Marie Madeleine,
Marie, mère de Jacques et de Joseph,
et la mère des fils de Zébédée.

Comme il se faisait tard, arriva un homme riche, originaire d’Arimathie,
qui s’appelait Joseph,
et qui était devenu, lui aussi, disciple de Jésus.
Il alla trouver Pilate pour demander le corps de Jésus.
Alors Pilate ordonna qu’on le lui remette.
Prenant le corps,
Joseph l’enveloppa dans un linceul immaculé,
et le déposa dans le tombeau neuf
qu’il s’était fait creuser dans le roc.
Puis il roula une grande pierre à l’entrée du tombeau
et s’en alla.
Or Marie Madeleine et l’autre Marie étaient là,
assises en face du sépulcre.

Le lendemain, après le jour de la Préparation,
les grands prêtres et les pharisiens
s’assemblèrent chez Pilate,
en disant :
A. « Seigneur, nous nous sommes rappelé
que cet imposteur a dit, de son vivant :
‘Trois jours après, je ressusciterai.’
Alors, donne l’ordre que le sépulcre soit surveillé
jusqu’au troisième jour,
de peur que ses disciples ne viennent voler le corps
et ne disent au peuple :
‘Il est ressuscité d’entre les morts.’
Cette dernière imposture serait pire que la première. »
L. Pilate leur déclara :
A. « Vous avez une garde.
Allez, organisez la surveillance comme vous l’entendez ! »

L. Ils partirent donc
et assurèrent la surveillance du sépulcre
en mettant les scellés sur la pierre et en y plaçant la garde.

– Acclamons la Parole de Dieu.

OU LECTURE BREVE

ÉVANGILE

Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu (Mt 27, 11-54)

La Passion de notre Seigneur Jésus Christ selon saint Matthieu

Les sigles désignant les divers interlocuteurs son les suivants :
X. = Jésus ; L = Lecteur ; D = Disciples et amis ; F = Foule ; A = Autres personnages.


L. On fit comparaître Jésus devant Pilate, le gouverneur,
qui l’interrogea :
A. « Es-tu le roi des Juifs ? »
L. Jésus déclara :
X. « C’est toi-même qui le dis. »
L. Mais, tandis que les grands prêtres et les anciens l’accusaient,
il ne répondit rien.
Alors Pilate lui dit :
A. « Tu n’entends pas tous les témoignages portés contre toi ? »
L. Mais Jésus ne lui répondit plus un mot,
si bien que le gouverneur fut très étonné.
Or, à chaque fête, celui-ci avait coutume de relâcher un prisonnier,
celui que la foule demandait.
Il y avait alors un prisonnier bien connu, nommé Barabbas.
Les foules s’étant donc rassemblées,
Pilate leur dit :
A. « Qui voulez-vous que je vous relâche :
Barabbas ? ou Jésus, appelé le Christ ? »
L. Il savait en effet que c’était par jalousie qu’on avait livré Jésus.
Tandis qu’il siégeait au tribunal,
sa femme lui fit dire :
A. « Ne te mêle pas de l’affaire de ce juste,
car aujourd’hui j’ai beaucoup souffert en songe à cause de lui. »
L. Les grands prêtres et les anciens poussèrent les foules
à réclamer Barabbas
et à faire périr Jésus.
Le gouverneur reprit :
A. « Lequel des deux voulez-vous que je vous relâche ? »
L. Ils répondirent :
F. « Barabbas ! »
L. Pilate leur dit :
A. « Que ferai-je donc de Jésus
appelé le Christ ? »
L. Ils répondirent tous :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate demanda :
A. « Quel mal a-t-il donc fait ? »
L. Ils criaient encore plus fort :
F. « Qu’il soit crucifié ! »
L. Pilate, voyant que ses efforts ne servaient à rien,
sinon à augmenter le tumulte,
prit de l’eau et se lava les mains devant la foule,
en disant :
A. « Je suis innocent du sang de cet homme :
cela vous regarde ! »
L. Tout le peuple répondit :
F. « Son sang, qu’il soit sur nous et sur nos enfants ! »
L. Alors, il leur relâcha Barabbas ;
quant à Jésus, il le fit flageller,
et il le livra pour qu’il soit crucifié.

Alors les soldats du gouverneur emmenèrent Jésus dans la salle du Prétoire
et rassemblèrent autour de lui toute la garde.
Ils lui enlevèrent ses vêtements
et le couvrirent d’un manteau rouge.
Puis, avec des épines, ils tressèrent une couronne,
et la posèrent sur sa tête ;
ils lui mirent un roseau dans la main droite
et, pour se moquer de lui, ils s’agenouillaient devant lui en disant :
F. « Salut, roi des Juifs ! »
L. Et, après avoir craché sur lui, ils prirent le roseau,
et ils le frappaient à la tête.
Quand ils se furent bien moqués de lui,
ils lui enlevèrent le manteau,
lui remirent ses vêtements,
et l’emmenèrent pour le crucifier.

En sortant, ils trouvèrent un nommé Simon, originaire de Cyrène,
et ils le réquisitionnèrent pour porter la croix de Jésus.
Arrivés en un lieu dit Golgotha,
c’est-à-dire : Lieu-du-Crâne (ou Calvaire),
ils donnèrent à boire à Jésus du vin mêlé de fiel ;
il en goûta, mais ne voulut pas boire.
Après l’avoir crucifié,
ils se partagèrent ses vêtements en tirant au sort ;
et ils restaient là, assis, à le garder.
Au-dessus de sa tête
ils placèrent une inscription indiquant le motif de sa condamnation :
« Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
Alors on crucifia avec lui deux bandits,
l’un à droite et l’autre à gauche.
Les passants l’injuriaient en hochant la tête ;
ils disaient :
F. « Toi qui détruis le Sanctuaire et le rebâtis en trois jours,
sauve-toi toi-même, si tu es Fils de Dieu,
et descends de la croix ! »
L. De même, les grands prêtres se moquaient de lui
avec les scribes et les anciens, en disant :
A. « Il en a sauvé d’autres,
et il ne peut pas se sauver lui-même !
Il est roi d’Israël :
qu’il descende maintenant de la croix,
et nous croirons en lui !
Il a mis sa confiance en Dieu.
Que Dieu le délivre maintenant,
s’il l’aime !
Car il a dit :
‘Je suis Fils de Dieu.’ »
L. Les bandits crucifiés avec lui l’insultaient de la même manière.

À partir de la sixième heure (c’est-à-dire : midi),
l’obscurité se fit sur toute la terre
jusqu’à la neuvième heure.
Vers la neuvième heure,
Jésus cria d’une voix forte :
X. « Éli, Éli, lema sabactani ? »,
L. ce qui veut dire :
X. « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? »
L. L’ayant entendu,
quelques-uns de ceux qui étaient là disaient :
F. « Le voilà qui appelle le prophète Élie ! »
L. Aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge
qu’il trempa dans une boisson vinaigrée ;
il la mit au bout d’un roseau,
et il lui donnait à boire.
Les autres disaient :
F. « Attends !
Nous verrons bien si Élie vient le sauver. »
L. Mais Jésus, poussant de nouveau un grand cri,
rendit l’esprit.

(Ici on fléchit le genou et on s’arrête un instant)

Et voici que le rideau du Sanctuaire se déchira en deux,
depuis le haut jusqu’en bas ;
la terre trembla et les rochers se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent ;
les corps de nombreux saints qui étaient morts ressuscitèrent,
et, sortant des tombeaux après la résurrection de Jésus,
ils entrèrent dans la Ville sainte,
et se montrèrent à un grand nombre de gens.
À la vue du tremblement de terre et de ces événements,
le centurion et ceux qui, avec lui, gardaient Jésus,
furent saisis d’une grande crainte et dirent :
A. « Vraiment, celui-ci était Fils de Dieu ! »

– Acclamons la Parole de Dieu.


OU LECTURE BREVE

ÉVANGILE

« Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11, 3-7.17.20-27.33b-45)

Évangile de Jésus Christ selon saint Jean

En ce temps-là,
Marthe et Marie, les deux sœurs de Lazare,
envoyèrent dire à Jésus :
« Seigneur, celui que tu aimes est malade. »
En apprenant cela, Jésus dit :
« Cette maladie ne conduit pas à la mort,
elle est pour la gloire de Dieu,
afin que par elle le Fils de Dieu soit glorifié. »
Jésus aimait Marthe et sa sœur, ainsi que Lazare.
Quand il apprit que celui-ci était malade,
il demeura deux jours encore à l’endroit où il se trouvait.
Puis, après cela, il dit aux disciples :
« Revenons en Judée. »

À son arrivée,
Jésus trouva Lazare au tombeau depuis quatre jours déjà.
Lorsque Marthe apprit l’arrivée de Jésus,
elle partit à sa rencontre,
tandis que Marie restait assise à la maison.
Marthe dit à Jésus :
« Seigneur, si tu avais été ici,
mon frère ne serait pas mort.
Mais maintenant encore, je le sais,
tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te l’accordera. »
Jésus lui dit :
« Ton frère ressuscitera. »
Marthe reprit :
« Je sais qu’il ressuscitera à la résurrection,
au dernier jour. »
Jésus lui dit :
« Moi, je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi,
même s’il meurt, vivra ;
quiconque vit et croit en moi
ne mourra jamais.
Crois-tu cela ? »
Elle répondit :
« Oui, Seigneur, je le crois :
tu es le Christ, le Fils de Dieu,
tu es celui qui vient dans le monde. »
Jésus, en son esprit, fut saisi d’émotion, il fut bouleversé,
et il demanda :
« Où l’avez-vous déposé ? »
Ils lui répondirent :
« Seigneur, viens, et vois. »
Alors Jésus se mit à pleurer.
Les Juifs disaient :
« Voyez comme il l’aimait ! »
Mais certains d’entre eux dirent :
« Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle,
ne pouvait-il pas empêcher Lazare de mourir ? »
Jésus, repris par l’émotion,
arriva au tombeau.
C’était une grotte fermée par une pierre.
Jésus dit :
« Enlevez la pierre. »
Marthe, la sœur du défunt, lui dit :
« Seigneur, il sent déjà ;
c’est le quatrième jour qu’il est là. »
Alors Jésus dit à Marthe :
« Ne te l’ai-je pas dit ?
Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu. »
On enleva donc la pierre.
Alors Jésus leva les yeux au ciel et dit :
« Père, je te rends grâce
parce que tu m’as exaucé.
Je le savais bien, moi, que tu m’exauces toujours ;
mais je le dis à cause de la foule qui m’entoure,
afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé. »
Après cela, il cria d’une voix forte :
« Lazare, viens dehors ! »
Et le mort sortit,
les pieds et les mains liés par des bandelettes,
le visage enveloppé d’un suaire.
Jésus leur dit :
« Déliez-le, et laissez-le aller. »
Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie
et avaient donc vu ce que Jésus avait fait,
crurent en lui.

– Acclamons la Parole de Dieu.



MEDITATION
Le Roi entre dans la ville royale parmi les acclamations ! Jésus, à la manière de David, entre en messager de paix dans sa ville, le lieu de la rencontre entre Dieu et son peuple. La nature elle-même est en fête. Elle semble se réjouir de voir accomplie la promesse d’une paix durable et profonde. Et à cette heure, nul ne peut prédire ce qui arrivera. Les apôtres eux-mêmes, malgré les avertissements et les prophéties, n’imaginent pas un retournement de situation. Pour eux, Jésus est sur le point d’affirmer sa légitimité et son prestige en recevant une reconnaissance publique. Jésus lui-même laisse la foule l’acclamer : il a lui-même préparer soigneusement cette mise en scène, lui qui d’habitude demande aux personnes qui le reconnaissent comme Dieu de ne rien dire à personne.

Jésus tire-t-il du bonheur de ces acclamations ? Lui, qui connaît ce qu’il y a en chaque homme, sait que tous le renieront ! L’accomplissement stricte des prophéties explique-t-il à lui seul cette situation ambiguë et embarrassante ? Il semblerait que, par ce geste, Jésus veuille nous montrer, en plus de l’accomplissement parfait des prophéties, à quel point il assume notre humanité. Il ne se dérobe pas à ces formes d’acclamations publiques et joyeuses car elles répondent à un véritable besoin de l’homme. Nous avons besoin d’un guide, d’un meneur, d’un premier de cordée. Jésus accepte ces images et ces rôles tout en se désolidarisant de l’idée que cette foule se fait de la royauté et du règne de Dieu. Il assume la nature humaine et il s’apprête à la purifier.

Le chrétien doit, en ce sens, suivre le chemin de Jésus. Si notre humanité est le lieu du péché, elle est aussi le lieu de la rédemption. Ne rejetons pas trop facilement les coutumes et les besoins fondamentaux de l’homme, car c’est là même que Dieu souhaite le rejoindre. Accueillons la vie telle que Dieu nous la présente et, grâce au discernement de l’Esprit, trouvons les moyens pour y faire régner le Royaume de Dieu. Cet enracinement du Royaume, qui est une purification, apportera inéluctablement incompréhension et violence. Mais, n’ayons crainte ! Jésus nous a prévenus : « Le royaume des cieux subit la violence » (Mt 11, 12) mais il nous en a délivrés en l’anéantissant au Calvaire.


4- PRIERE 
Seigneur Jésus, tu viens me rejoindre au cœur de ma vie, dans mes attentes les plus profondes. Tu sais que j’ai besoin d’un guide pour me conduire vers le bonheur. Donne-moi de t’ouvrir les portes de mon cœur, de me rendre docile pour que je puisse suivre tes pas jour après jour, même au sein des épreuves. 🔥🎄Amen.

5. Fleurs d'amour à semer: 
Passons notre journée à bénir le Seigneur car il est venu nous rejoindre dans notre vie !
                              Abbé Joseph NGUELE TOKO

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

6. PRIERE D'INTERSESSION.

1- Gloire, lounge et adoration à toi Seigneur Dieu pour ta bonté, ta grandeur, ta puissance et ta majesté suprême. Merci pour le Don de ta grâce dans nos vies,. Nous venons humblement au devant de ta Sainte face nous recommander davantage à toi. Toi qui est notre tout, viens en ce Temps de grâce nous bénir au delà  de nos attentes.   

2- Seigneur Jésus, au prix de ton Saint sang, tu nous a racheté. Nous te prions afin que pendant ce Temps de carême tu nous donnes de nous souvenir de ce Saint sacrifice qui a valu notre rachat afin de revenir à toi de tout Cœur, aide nous à mener chaque jour le combat contre le mal qui est en nous.             

3- Seigneur ESPRIT Saint, nous te prions pour le groupe Verbum Vitae, ses animateurs et ses membres, fais de nous de véritable serviteurs de l'unité. Nous te présentons nos deux sessions de carême, celle de Douala et celle Yaoundé. Agis avec puissance pour que ces évènements soient une réussite pour la gloire de  DIEU et qu'ils portent beaucoup de fruits de conversion.           

4- Trinité Sainte, nous vous prions pour la paix dans le monde, dans notre pays, dans nos familles et dans nos Cœurs. En ce Temps de carême, Mets dans nos Cœurs le désir du pardon. Aide nous à nous réconcilier les uns les autres, accorde aux dirigeants de ce monde de réaliser la vanité de toute chose afin qu'ils œuvrent pour la paix, l'unité et l'épanouissement de tous     AMEN            

  

Donne tes Intentions personnelle ici….

---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

            LITANIE  DES FLEURS D'AMOUR 

Seigneur Jésus, tu es l’auteur de l’amour, tu nous as démontré ton amour inconditionnel par ta croix. Nous voulons O Seigneur vivre cet amour d’une façon concrète tous les jours de notre vie.

« Nous voulons être des semeurs des petites fleurs d’amour pour construire l’unité à notre passage pour ta plus grande gloire. »

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer l’amour dans toutes ses facettes.

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la patience.

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la joie.

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la tendresse

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la bonté

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la pitié ou de la miséricorde

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la fraternité

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la Paix

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la douceur

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur d’encouragement

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de partage (l’aumône)

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de justice

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de service

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de l’humilité

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de vérité (droiture)

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de la foi

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de l’espérance

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de générosité

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur d’écoute

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de dialogue

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de réconciliation

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de respect de l’autre

- Seigneur Jésus, donne-moi de semer la petite fleur de l’unité.

Seigneur Jésus, donne-moi de vivre, de cultiver dans ma vie au quotidienne toutes ces vertus ; semer la petite fleur d’amour pour construire l’unité dans ma famille, avec mon époux, mon épouse, mes enfants, mes parents, mes frères et sœurs, mes voisins, mes amis, mes collègues. Envers les pauvres parmi les pauvres, donne-moi d’être attentif (ve) aux besoins de l’autre partout où je me trouve ; dans la rue, donne-moi enfin, Jésus un cœur aimant comme le tien mon doux Jésus. Amen

1Corinthiens 13, 4-7

« Semer les petites fleurs d’amour pour construire l’unité à notre passage. »

Gisèle Tchamko

Recommandation :

Apres avoir lu et méditer la parole du jour, il est important de tirer une instruction particulière.
Laisser cette instruction vous guider et influencer vos décisions durant la journée. Alors garde un verset à mémoriser dans la journée et sème une petite Fleur d’amour pour construire l’unité a ton passage.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

<<Chers frères et sœurs, vous pouvez approfondir votre méditation avec les rubriques ci-dessous>>

AUTRES PRIERES DU JOUR
PRIERE DE 12H

La Prière de l'Angélus

V. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie
R/ Et elle conçut du Saint-Esprit.

Je vous salue Marie, pleine de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes,
Et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu,
Priez pour nous, pauvres pécheurs,
Maintenant, et à l'heure de notre mort.

V. Voici la Servante du Seigneur
R/ Qu’il me soit fait selon votre parole.

Je vous salue Marie...

V. Et le Verbe s’est fait chair
R/ Et il a habité parmi nous.

Je vous salue Marie...

V. Priez pour nous, sainte Mère de Dieu
R/ Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions :

Que ta grâce, Seigneur, se répande en nos cœurs. Par le message de l'ange, tu nous as fait connaître l'Incarnation de ton Fils bien aimé, conduis-nous, par sa passion et par sa croix jusqu'à la gloire de la résurrection. Par le Christ, notre Seigneur.

R/ Amen.


PRIERE  DE 15H



PRIERE  DU SOIR

AU NOM DU PERE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT AMEN.

Dieu vient à mon aide, Seigneur a notre secours.
Gloire au père et au fils et au Saint-Esprit, au Dieu qui est, qui était et qui vient pour des siècles des siècles, AMEN ALLELUIA.

Maintenant je fais la relecture de ma journée:

Est-ce que j’ai aimé Dieu en restant unis à lui dans la Prière ?
Est-ce que j’ai aimé Dieu en aimant mon prochain ?
Je demande Pardon à Dieu pour mes péchés dans un dialogue sincère et profond.
Je fais

OU ENCORE

Mon Dieu j’ai péché contre toi et mes frères mais près de toi se trouve le pardon. Accueille mon repentir et donne-moi la force de vivre selon ton amour.

Remercier Dieu pour le succès du jour, lui confier votre nuit dans un dialogue vrai. Demander à votre ange gardien de vous garder avec cette prière :

‘’Mon Dieu, je vous offre le repos que je vais prendre. Seigneur permet moi de ne jamais oublier que tu as porté une croix pour me sortir de mes péchés.
Sainte vierge Marie, ma mère, veille sur moi comme tu as veillée sur le berceau de votre divin fils.
Ange de Dieu qui est mon fidèle gardien, et au sein duquel j’ai été confié par la bonté suprême, daignez durant cette nuit me garder, me protéger. Protège ma maison et toute ma famille, permet nous de dormir paisiblement.
Veilles sur nous contre les assauts de l’ennemis, gardes nous dans tes bras paternels par
Jésus-Christ notre Seigneur.’’


Faire 01 Notre père, 03 Ave Maria et 01 Gloire au père

Le Cantique a Marie


AU NOM DU PERE DU FILS ET DU SAINT ESPRIT AMEN.
Bénissons le Seigneur, nous rendons grâce à Dieu.

Bonne nuit mon doux Jésus.
Reste avec moi, je t'aime AMEN.


                                                                                                                                                                                                               

Lectures et Méditations du LUNDI 07 JUILLET 2025

        ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------...